Voici un petit florilège de ce qui a été avancé pour expliquer la Bête et que je ne traîte pas sur ce site :

À mon humble avis c'est impossible et pour une seule raison : l'ours hiberne en hiver, pas la Bête.

Cette hypothèse vient du fait que certains témoins disent avoir vu la Bête se tenir sur ses pattes arrières pour se lever comme un homme. Je n'y attache que peu d'importance car je m'explique le témoignage par autre chose.

Ca aurait pu, mais le lynx ne pèse pas plus de 30 Kg, la Bête pesait 53,3 Kg !

Cet animal est un hybride de lionne et de tigre, mais il dépasse allègrement les 100 Kg, preuve irréfutable que la Bête n'en était pas un.

Sorte de "loup-ours" du Pléistocène, il aurait survécu à l'abri du regard de l'homme avant de resurgir dans le Gévaudan du 18ème… Perso, je ne crois pas à la survie d'animaux anciens, bien que je me dois d'avouer que la nature nous joue parfois des tours, comme le coelacanthe. Mais sur cette piste de l'animal disparu, je favorise néanmoins celle du Bullenbeisser, ancètre molossoïde du boxer...et du Danois !

Mieux connu sous le nom de glouton, ce "Gulo gulo gevaudensis", inventé pour la cause aurait été une forme énorme et inconnue d'une espèce de glouton d'Amérique du nord...mais en France.

Il s'agit d'un canidé africain qui, il est vrai, présente des similitudes avec la Bête. Manque de bol son poids maximum n'excède pas 35 Kg… De plus, cet animal vit exclusivement en Afrique australe, dans les steppes et les savanes, rien à voir avec le Gévaudan.

Le smilodon est en fait le nom d'un animal préhistorique mieux connu sous le nom de "tigre à dents de sabre". C'est en tout cas la théorie évoquée dans le roman "De mémoire de Bête" de Jean-Yves DUCHEMIN.

Le thylacine, ou loup-marsupial, ou encore tigre de Tasmanie, est officiellement étient depuis 1936 mais il semblerait d'une part que l'animal a survécu jusqu'à aujourd'hui (de nombreuses vidéos assez convaincantes circulent sur le web) et d'autre part, il semblerait qu'il a existé un cousin européen de ce loup marsupial. À creuser ?.

C'est en tout cas ce qu'en a déduit André Aubazac dans son dernier livre "La Bête du Gévaudan, les faits, l'effet, les fées des mots pour des maux, Démo", sorti en 2009. Envie d'en savoir plus ? C'est ici.
_____________________________________________________Il faut savoir toutefois qu'en 1765, on ne connaissait pas le cynhiène, l'hyène tachetée du Kenya, le dingo d'Australie, la thylacine de Tasmanie ou le tigre de Sibérie et autant d'animaux qui ont été avancés pour expliquer la Bête.
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